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 Sahara occidental : Historique d'un conflit qui dure depuis 35 ans

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MessageSujet: Sahara occidental : Historique d'un conflit qui dure depuis 35 ans   Sahara occidental : Historique d'un conflit qui dure depuis 35 ans Icon_minitimeMar 17 Jan - 13:23

Sahara occidental : Historique d'un conflit qui dure depuis 35 ans



Australia Western Sahara Association

Plus de trente cinq ont passé, depuis que le Maroc a envahi le Sahara occidental. La colonisation d’un derniers territoires africains à libérer se poursuit, malgré la guerre et les résolutions des Nations Unis. La Australia Western Sahara Association présente un court historique de l’invasion marocaine du Sahara Occidental et de ses effets sur la population.

Avant la colonisation du Sahara Occidental, la partie occidentale du désert du Sahara au nord ouest de l’Afrique était historiquement habitée par une société de nomades du désert qui faisaient paître leurs troupeaux de chameaux et pratiquaient un peu d’agriculture. Lorsqu’en 1884 l’Espagne a commencé à coloniser cette région, le Sahara était habité par ces populations nomades qui, du point de vue politique et social, étaient organisées en tribus avec des chefs qui avaient le pouvoir de les représenter. L’Espagne a acquis ces terres du Sahara Occidental, non parce qu’elles n’appartenaient à personne, mais au travers d’accord conclus avec les chefs locaux

Certes l’Espagne était la puissance coloniale, administrant le territoire, mais elle n’a jamais véritablement contrôlé ces populations. Les Sahraouis ont résisté à cette colonisation, avec des affrontements sanglants qui ont duré jusqu’en 1934, année à laquelle ils ont été"pacifiés". Il reste que les Espagnols n’ont alors administré qu’une poignée de villages, dont le plus grand était de taille moyenne. El Aaiun (Laayoune), aujourd’hui capitale du Sahara Occidental, n’existait pas avant 1940. Entre 1956 et 1964, les émeutes se sont multipliées au Sahara occidental avec des batailles sanglantes entre les Espagnols et la résistance sahraouie.

C’est en 1963 que les Nations Unies ont mis le Sahara Occidental sur la liste des pays à décoloniser, affirmant le droit des Sahraouis à l’autodétermination. En 1966, elles adoptaient une résolution, la première d’une série, appelant à l’autodétermination au travers d’un référendum. En même temps, des organisations sahraouies faisant pression pour l’indépendance dans les années 1960 et au début des années 1970, tout ceci a conduit à la création du Front du Polisario en 1973 et au début de la lutte armée. L’année suivante, l’Espagne annonçait son intention de tenir un référendum en 1975, avant de le surseoir suite à la requête du roi Hassan II du Maroc.

Cette même année, l’Assemblée Générale des Nations Unies consulte la Cour Internationale de Justice (CIJ) sur la question du Sahara Occidental. Le documentaire "True Wars and Fake Peace" (vraies guerres et paix factice) met l’accent sur cette période. L’avis rendu par la CIJ, le 16 octobre 1975, la Cour Internationale de Justice a rendu son avis dans le volume 59 de l’International Law report, à partir de la page 13, avec cette citation à la page 85 : "La conclusion de la Cour, sur la base du matériel soumis, n’a pas établi de lien de souveraineté territoriale entre les territoires du Sahara Occidental et le royaume du Maroc ou l’entité mauritanienne. Aussi, la Cour n’a trouvé aucun lien légal de nature à mettre en cause la mise en œuvre de la résolution 1514 (XV) dans le Sahara Occidental décolonisé et, en particulier, le principe d’autodétermination au travers d’une libre et véritable expression de la volonté des populations de ces territoires "

L’INVASION MILITAIRE MAROCAINE DU SAHARA OCCIDENTAL ET "LA MARCHE VERTE"

Le roi Hassan II a ignoré les conclusions de la Cour Internationale de Justice et le 31 octobre 1975, les troupes marocaines ont passé la frontière. Elles auront maille à partir avec la guérilla sahraouie qui s’était constituée en mouvement de libération, le Front du Polisario, dans le nord est du Sahara Occidental. Le roi avait préparé cette invasion bien avant que la Cour de Justice ne rende son avis. Le 6 novembre 1975, il avait donné l’ordre à 300 000 marcheurs qu’il avait rassemblés près de la frontière du Maroc et du Sahara Occidental d’entreprendre la "Marche Verte", ainsi nommée parce que le vert est la couleur symbolisant l’islam. Au moins 160 000 marcheurs sont ainsi entrés au Sahara Occidental et Hassan II de mettre l’Espagne en demeure de commencer immédiatement des négociations directes avec le Maroc. A défaut, il menace de continuer son avancée. Madrid céda. Ainsi, les négociations entre le Maroc, la Mauritanie et l’Espagne commencent à Madrid le 14 novembre 1975, aboutissant à la signature des Accords de Madrid, connus aussi sous le nom de l’Accord Tripartite.

L’ESPAGNE ABANDONNE LE SAHARA OCCIDENTAL

Devant l’agonie du général Franco, le dictateur qui a gouverné l’Espagne pendant des décennies, son gouvernement sera amené à abdiquer ses responsabilités de puissance coloniale. C’est ainsi que Madrid procède au partage du Sahara Occidental entre le Maroc et la Mauritanie. Les deux pays se partagent le territoire, mais assez vite Nouakchott y renonce et s’engage dans une dynamique de paix avec le Front Polisario. Par contre, la lutte continuera contre le Maroc.

Dès le 6 novembre 1975, le Conseil de Sécurité "déplorait" cette action et avait sommé Hassan II de retirer ses marcheurs. Avec son refus d’obtempérer, l’occupation du Sahara Occidental par le Maroc se poursuit à nos jours. La résolution du Conseil de Sécurité no 380 (1975) disait :

"Le Conseil de Sécurité
• exprime sa grave préoccupation quant à la situation au Sahara Occidental qui s’est sérieusement détériorée,
• note avec regret que, en dépit de la résolution 377 (1975) du 22 octobre et 379 (1975) du 2 novembre 1975, des appels du président du Conseil de Sécurité sous son autorité, qui a urgemment requis le roi du Maroc de mettre un terme immédiat aux marches annoncées au Sahara Occidental, ladite marche a quand même eu lieu,
• Agissant sur la base des résolutions précédemment mentionnées :

1. Déplore la poursuite des marches,

2. Fait appel au Maroc afin qu’il retire immédiatement tous les participants à la marche dans les territoires du Sahara Occidental,

3. Demande au Maroc et à toutes les parties concernées et intéressées, sans préjuger d’une action que l’Assemblée Générale pourrait entreprendre selon les dispositions de la résolution 3293 (XXIX) du 13 décembre 1974 ou de négociations que les parties concernées et intéressées pourraient entreprendre selon les dispositions de l’Article 33 de la Charte des Nations Unies, de coopérer pleinement avec le Secrétaire Général dans la réalisation du mandat qui lui a été confié par la résolution 377 (1975) et 379 (1975)"

LES EFFETS DE L’INVASION MAROCAINE

Nombreux sont les Sahraouis qui ont fui devant les tanks et les bombardements aériens de napalm et l’usage de bombes à fragmentations. Réfugiés dans un camp près de Tindouf en Algérie du sud ouest, ils sont plus de 160 000 personnes à y vivre actuellement. La situation est à peine viable dans l’austère désert du Hamada où vivent des réfugiés sans moyens de subsistance propres. Pris en charge par le Programme Alimentaire Mondiale (PAM), ils dépendent aussi d’autres aides humanitaires dues à la générosité d’organisations non gouvernementales et de groupes de pression internationaux.

Néanmoins, les Sahraouis ont établi leur propre gouvernement, la République arabe sahraouie démocratique (RASD), qui non seulement administre les camps, s’occupe de la scolarité des enfants et des soins de santé de chacun, représente les intérêts du peuple sahraoui aux Etats-Unis, en Europe et ailleurs, fait du lobbying auprès des Nations Unies, de l’Union européenne et des gouvernements dans le monde entier. La RASD est reconnue par au moins 80 nations et membres fondateurs de l’Union africaine.

Les Sahraouis restés sur leurs terres ancestrales (connu maintenant sous le nom de Territoires Occupés par le Maroc) sont constamment confrontés aux menaces d’arrestations, d’emprisonnement et de mort, mais aussi aux risques de "disparition" entre les mains des forces d’occupation marocaines. Il leur est impossible de s’échapper, face à un mur long de 2400 kilomètres qui divise le Sahara Occidental entre la zone côtière occupée par le Maroc et l’intérieur aux mains du Front du Polisario.

LE CESSEZ-LE-FEU, MINURSO ET LE REFERENDUM POUR L’AUTODETERMINATION

La guerre entre le Maroc et le Front du Polisario s’est poursuive jusqu’au cessez-le-feu signé en 1991, négocié sous l’égide des Nations Unies et de l’Union africaine. La Mission des Nations Unies pour un référendum au Sahara Occidental (MINURSO) a alors été établie afin d’organiser, sous les auspices de l’institution onusienne, un référendum sur l’autodétermination du peuple sahraoui en 1992, comme prévu par le plan de paix entre le Maroc et le Font du Polisario. Mais, dès 1996, le plan de paix se retrouve dans l’impasse.

En 1997, le secrétaire d’Etat du président Georges H. Bush, James Baker, devient l’envoyé spécial des Nations Unies. Il élabore un nouveau plan pour le référendum (le Framework Agreement and the Status of Western Sahara - un accord cadre pour le statut du Sahara Occidental), mais le Maroc refuse de collaborer. En 2003, Baker a produit un nouveau plan intitulé le Peace Plan for Self Determination of People of Western Sahara (Le plan de paix pour l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental), unanimement approuvé par le Conseil de Sécurité et la RASD. Mais le Maroc a continué de faire la sourde oreille.

Les Nations Unies ont pris toutes les mesures pour que le référendum ait lieu, mais le Rabat persiste dans son refus. Tous les six mois les Nations Unies votent une résolution afin de conserver la MINURSO en place et chaque année une autre résolution vient soutenir le droit des Sahraouis à l’autodétermination. Plus de trente ans ont ainsi passé depuis que le Maroc a envahi le Sahara Occidental, empêchant les Sahraouis d’accéder à l’autodétermination.


PETITS DOCUMENTAIRES CONCERNANT LES REFUGIES SAHRAOUIS:

- Trailer for a Documentary about the Saharawi refugees, directed by Tamás Polgár. 

- United Nations video called ‘Crossing the Divide’. 

- Al-Jazeera’s Inside Story documentary on the Saharawi: Part One and Part Two.

- ‘Children of the Clouds’ documentary by Spanish film maker Carlos González: Part One and Part Two.



LIENS VERS LES PHOTOS ET LES VIDEOS DES ANNEES DE GUERRE
https://www.youtube.com/watch?v=9BsG4BpGd4A&feature=related

https://www.youtube.com/watch?v=V_QXHZJnj1E&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=i7vb3fCx4_s&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=c_YL2heiBOI&feature=related



BIBLIOGRAPHIE
- International Court of Justice, Reports on Western Sahara (1975)


- Stephen Zunes and Jacob Mundy, ‘Western Sahara: War Nationalism & Conflict Irresolution’, Syracuse University Press, 2011. 


- Jacob Mundy, ‘Neutrality or Complicity? The United States and the 1975 Moroccan Takeover of the Spanish Sahara’, 11 Journal of North African Studies, 2006.


- Anna Theofilopoulou, ‘The United Nations and Western Sahara: A Never-Ending Affair’, US Institute for Peace, Special Report No. 166, July 2006. 

- John Damis, ‘Conflict in Northwest Africa: The Western Sahara Dispute’, Stanford, Hoover Institution Press 1983.

- Tony Hodges, ‘Western Sahara: The Roots of a Desert War’, Westport, Lawrence Hill, 1983. 


- Yahia H. Zoubir and Daniel Volman (eds), ‘International Dimensions of the Western Sahara Conflict’, Westport, Praeger, 1993. 


- Thomas M. Franck, ‘The Stealing of the Sahara’, 70 American Journal of International Law 694, 1976. 


- Kamal Fadel, ‘The Decolonization Process in Western Sahara’, Indigenous Law Bulletin, 1999, p. 66. 


- Ian Williams and Stephen Zunes, ‘Self Determination Struggle in the Western Sahara Continues to Challenge the UN’, Foreign Policy in Focus, 17 September 2003, found at www.fpif.org


* Australia Western Sahara Association est association engagée pour la justice en faveur du peuple sahraoui. Texte traduit de l’anglais par Elisabeth Nyffenegger
www.africa.1fr1.net
Admin
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